L’alopécie est-elle possible chez la femme ?

Comme chez l’homme, les femmes aussi peuvent avoir une perte capillaire, appelée « alopécie androgénétique. Ce type d’alopécie ne touche pas les poils du visage et du corps. La chute des cheveux est localisée sur les tempes, la ligne frontale et l’occiput, il ne provoque jamais une calvitie totale. C’est quoi exactement l’alopécie androgénétique, quelles sont les causes et les traitements ?

L’alopécie androgénétique chez les femmes

Contrairement à une alopécie masculine, l’alopécie féminine est bien répartie et progresse plus lentement. La perte des cheveux androgénétiques se distingue des deux autres phénomènes de chute capillaire : la pelade qui entraîne une perte par plaque et l’effluvium télogène qui provoque une alopécie diffuse. D’après l’échelle de Ludwig, trois stades cliniques ont été trouvés, permettant de reconnaître l’alopécie androgénétique. Le premier stade ne concerne que le haut du crâne et le dégarnissement capillaire est modéré. Comme le stade de la perte capillaire évolue, des cheveux blancs ou gris peuvent se présenter et la ligne frontale est également touchée. L’alopécie dans le stade 3 est presque intégrale au niveau du vertex, les cheveux sont très fins sur le crâne, surtout au niveau de la nuque et du front.

Les causes de l’alopécie chez les femmes

Deux causes simultanées sont réunies pour provoquer la perte des cheveux chez la femme : il y a la sensibilité des bulbes capillaires aux hormones masculines et la disposition génétique des cheveux à supporter cette stimulation. En effet, les femmes produisent des hormones mâles à une quantité minime. Mais en cas de prédisposition androgénétique, cela va suffire à causer une alopécie chez la femme. Les follicules pileux utiles dans la croissance capillaire se sont épuisés puisqu’aucun renouvellement n’a lieu et ensuite, les cheveux perdurent peu à peu jusqu’à ce qu’ils disparaissent entièrement. Les principaux facteurs de risques qui démarrent l’alopécie androgénétique chez une femme sont souvent la puberté, la maternité, la préménopause ou encore la ménopause.

Les traitements de l’alopécie chez les femmes

Pour traiter les pertes de cheveux chez une femme, il y a des solutions médicales et chirurgicales. Dès la première phase de l’échelle de Ludwig, votre médecin peut prescrire un traitement pour ralentir ou stopper la chute des cheveux et normaliser le cycle capillaire. Les gynécologues peuvent également prescrire un anti-androgène ou un traitement hormonal. La greffe de cheveux est une solution tendance aussi. Il s’agit d’insérer des follicules pileux sains de la partie occipitale sur la partie dégarnie du cuir chevelu. Vous pourrez compter aussi miser sur les traitements par injection : microneedling, mésothérapie, traitement PRP ou mésogreffe. Ces traitements aident à stimuler le cycle capillaire et ralentir la chute des cheveux.